Comment le marché immobilier a changé en un an de Covid

Espace, verdure : un duo de plus en plus recherché par les acquéreurs

Ce fut la grande tendance des 12 mois écoulés : les désirs de terrasse, voire de jardins, et les envies de nature. Pour ce faire, la plupart des Français concernés ont dû conduire leurs recherches loin des métropoles.

Les villes moyennes ont le vent en poupe

L’ogre parisien et sa vaste banlieue doivent composer avec de nouvelles concurrentes : les villes moyennes. Pouvoir d’achat immobilier accru, qualité de vie supérieure, temps de transports réduit, le tout facilité par le développement du télétravail : les Villefranche-sur-Saône, Chambéry et autres Pau ont pris du poil de la bête.

Une (timide) baisse des prix dans la capitale

À Paris, le prix moyen d’acquisition au mètre carré est toujours supérieur à 10 000 euros ; nul miracle en temps de Covid. Cependant, les observateurs ont noté une légère baisse des montants sur l’ensemble de la Ville-Lumière. Le 6ème arrondissement reste le plus cher et le 19ème, le moins, avec respectivement 14 240 euros du mètre carré en moyenne et 9 210 euros.

Des conditions assouplies pour obtenir un prêt bancaire

Pour permettre à un plus grand nombre d’accéder à la propriété malgré la crise (et, accessoirement, soutenir le marché), les recommandations adressées aux banques par le ministère de l’Économie et des Finances ont été assouplies. Désormais, et dans la pratique :

• la durée maximale des crédits peut atteindre 27 ans au lieu de 25
• la part des mensualités d’emprunt est portée à 35 % des revenus des ménages au lieu de 33

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